Liam Dowd debout devant une aile de rotor

Profil du personnel : Liam Dowd - premier officier d’aéronef à voilure tournante

novembre 27, 2023

27 novembre, 2023

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Thunder Bay

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Justyn Aleluia

Liam Dowd travaille à Ornge depuis cinq ans, et a commencé comme premier officier d’aéronef à voilure tournante. Il est actuellement en voie de devenir commandant d’aéronef à voilure tournante dans le cadre du programme de commandant de bord sous surveillance d’Ornge. Nous nous sommes entretenus avec Liam pour en savoir plus sur son parcours unique et son cheminement au sein de l’organisation.
 
Quel poste occupez-vous à Ornge et depuis combien de temps y travaillez-vous?
 
Je suis premier officier d’aéronef à voilure tournante à Thunder Bay et je compterai bientôt cinq années de service pour Ornge. Ma date de référence d’entrée en fonction est en octobre 2019. J’aime mon travail : c’est mieux qu’un emploi ordinaire.
 
Qu’est-ce qui vous a poussé à devenir pilote?
 
En fait, c’est une histoire un peu étrange. J’ai obtenu mon brevet dans les années 1990, et j’ai volé un peu à l’époque. L’aviation était différente alors. J’ai fini par changer de carrière pour un emploi à temps plein chez IBM, où j’ai travaillé pendant 19 ans. Vers la fin de cette période, voler me manquait beaucoup, et j’avais vraiment envie de redevenir aviateur. Heureusement, une occasion s’est présentée, et j’ai pu faire mon retour dans le ciel.
 
Avez-vous eu accès à des possibilités d’avancement?
 
Tout à fait. Ornge possède un programme de commandant de bord sous surveillance qui vous guide dans les différentes étapes menant à la promotion de commandant. Ce programme permet de voler en simulation comme commandant de bord sous la supervision d’un commandant qualifié. À mes débuts chez Ornge, je comptais relativement peu d’heures de vol, et c’est ce qui explique pourquoi il m’a fallu un peu plus de temps. Cela dit, le cheminement vers cette promotion est un parcours bien balisé. Ici à Thunder Bay, les capitaines sont d’excellents mentors, capables de nous aider à acquérir les compétences nécessaires pour devenir commandant d’aéronef.
 
Qu’est-ce qui vous a donné envie de travailler pour Ornge?
 
J’ai débuté aux commandes de plus petits appareils. Ornge était déjà présent à l’aéroport. J’ai vu ses hélicoptères, et je me suis dit : « Mon Dieu que j’aimerais travailler pour une organisation comme celle-là! » Ce serait pour moi une façon d’être utile à l’Ontario et l’occasion de piloter des appareils introuvables où que ce soit ailleurs dans la province. Quel autre employeur me permettrait de voler sur ce type d’appareils tout en conservant un bon équilibre entre travail et vie personnelle?
 
Vous avez de l’expérience avec d’autres entreprises d’aéronefs à voilure tournante. En quoi Ornge est-il différent?
 
À Ornge, le travail est mieux délimité. Quand je suis retourné à l’aviation, j’ai acheté mon propre hélicoptère et j’ai démarré une entreprise de tourisme à mon compte. Avant, il fallait que fasse l’homme-orchestre pour un peu tout le monde. Aujourd’hui, avec Ornge, je peux vraiment me concentrer sur le pilotage et m’améliorer. Ce qui m’étonne, c’est que ma charge de travail est bien moins stressante que dans mes autres emplois en aviation.
 
À quoi ressemble une journée type pour vous?
 
Thunder Bay ne fonctionne pas comme la plupart des autres aéroports du sud de la province. Notre rythme opérationnel est un peu plus lent. Nous sommes habituellement l’un des rares aéroports qui fonctionnent de 8 h à 20 h. On arrive, on inspecte l’appareil, on s’assure que tout le monde est sur la même longueur d’onde, puis les appels de service arrivent selon les besoins. Ce n’est pas comme à Toronto par exemple, où on part tôt le matin pour ne rentrer au bercail qu’à la fin de la journée. Ici, dans le nord de la province, les défis sont nombreux en ce qui concerne l’approvisionnement en carburant et ce genre de choses. C’est pourquoi beaucoup d’appels sont des vols de transport entre plusieurs établissements.
 
Comment avez-vous appris à gérer le stress dans l’exercice de vos fonctions?
 
Nous formons une très bonne équipe. On peut donc compter les uns sur les autres en cas de problème. Nous sommes une petite équipe, unie comme une famille. Le rythme des appels, moins effréné qu’ailleurs, aide aussi à gérer le stress. Je dirais que Thunder Bay est un trésor caché d’Ornge. La vie est agréable ici. Tout le monde s’entend avec tout le monde. C’est un milieu de travail très agréable.
 
Quelle est la plus grande différence entre votre travail maintenant et ce que vous faisiez à vos débuts?
 
À mes débuts, c’était un peu comme essayer de boire un lac : tout arrivait en même temps. À mon arrivée à Ornge, je n’avais aucune expérience de travail avec les règles de vol aux instruments ou de vol de nuit. Ça aussi, ç’a donc été un assez gros changement. J’ai commencé à piloter des aéronefs bien plus gros et complexes que ceux auxquels j’étais habitué. La plus grande différence, c’est qu’à présent, je me sens plus à l’aise et compétent dans le pilotage d’appareils plus gros et complexes.
 
Recevez-vous souvent des appels des régions éloignées?
 
Oui, beaucoup d’appels viennent des régions éloignées. Ornge est leur seul lien aérien dans la plupart des cas. L’hiver, il arrive que nous soyons leur unique moyen d’accès aux soins de santé. Ces appels ne sont peut-être pas les plus complexes, mais bien souvent, nous sommes leur seul lien avec les grands centres hospitaliers.
 


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